Rising Talent Awards / France — Paris | 17-21 janvier 2020
Après l’Italie, le Liban, la Chine et les Etats Unis, les Rising Talent Awards distinguent 5 designers et un duo français, nommés par un Jury prestigieux, avec le parrainage du ministère de la Culture français.
Julie RichozDesigner
Designer
Julie Richoz (1990) est une designer franco-suisse. Après l’obtention de son diplôme de l’ECAL (École Cantonale d’Art de Lausanne), elle travaille avec Pierre Charpin en tant qu’assistante de projets. En 2012, elle installe son studio de design à Paris où elle développe un style propre, empreint de curiosité et de sensibilité, à travers ses objets. La même année, Julie Richoz remporte le Grand Prix de la Design à la Villa Noailles (Hyères, France). La designer participe à plusieurs résidences, notamment à la Cité de la Céramique à Sèvres, ainsi qu’au CIRVA (Centre International du Verre et des Arts plastiques) à Marseille. C’est pour elle l’opportunité d’exploiter leurs matériaux et leur savoir-faire. Le fruit de son travail est alors présenté lors d’une exposition solo itinérante à la Design Parade 8 à Hyères, à l’IMM Cologne, et à la semaine du Design à Paris. Outre sa collaboration avec la Galerie kreo, elle travaille également avec des entreprises comme Alessi, Artecnica. En 2015, elle reçoit le Swiss Design Award, dans le cadre d’une importante compétition nationale de design en Suisse, organisée chaque année par l’OFC (Office Fédéral de la Culture) depuis 1918.
Julie Richoz
Nommée par le galeriste Didier Krzentowski.
La designer franco-suisse remporte le Grand Prix Design Parade de la Villa Noailles en 2012 et le Swiss Design Award en 2015. Elle assiste Pierre Charpin pendant trois ans avant de s’installer à son compte et de créer des objets et du mobilier pour les maisons Louis Poulsen, Tectona et la Manufacture de Cogolin. Son travail est également représenté par les galeries kreo à Paris et Libby Sellers à Londres.
J’ai toujours beaucoup aimé les objets de Poul Kjærlhom, pour sa manière d’arriver à réaliser des choses très élégantes avec à la fois une grande rationalité. J’admire Charlotte Perriand pour son attitude, elle a été très audacieuse dans ses créations, c’est inventif et intelligent. Et c’est aussi simplement très beau. J’aime bien l’image de la féminité qui s’en dégage. Là aussi, c’est une histoire d’équilibre, entre invention, sensibilité des formes et intelligence de la fabrication.
Ce qui était assez particulier, c’est que c’est vraiment une autre manière de faire de l’artisanat que celle qu’on connaît ici en Europe, où ce qui reste des pratiques artisanales relève plutôt d’un savoir-faire un peu exceptionnel. Alors qu’au Mexique, c’est quelque chose qui est près du quotidien, qui a une sorte de rusticité, mais qui a aussi une grande beauté.
Une continuité, car j’approche le projet avec la même attitude. Dans les deux cas, ce qui m’intéresse c’est le savoir-faire, la précision dans le travail des matériaux, et de faire les choses avec passion. J’aime travailler avec des personnes investies, qui sont un poil perfectionnistes. Au final, ce n’est pas si important si l’objet existe une fois ou mille. Je pense que l’on peut tout à fait faire passer les mêmes sensations, la même sensibilité ou vision du monde, que ce soit dans un vase soufflé en verre ou dans une lampe manufacturée en série.